A partir de Natitingou ils se déploient en direction des sites touristiques, entre autres les grottes et les villages tanéka, la chute de Kota, le belvédère de Koussoukouangou, les tatas somba (habitations en terre à étages et à tourelles) de Boukoumbé – un peu la Terre du Milieu, au fin fond de la chaîne de l’Atakora – et ses environs, les vestiges du champ de bataille et la grotte de Datawori, le campement de chasse de Porga, les cascades de Tanougou, le parc national de la Pendjari.
Tanguiéta est un passage obligé sur le chemin des chutes de Tanougou et du parc national de la Pendjari. 

                 Pour arriver aux chutes de Tanougou il faut escalader des rochers pour découvrir la petite cascade d’abord, puis la grande, qui est la plus fabuleuse. L’eau qui jaillit de là et la vaste piscine qui s’étend en bas créent un microclimat doux et rafraîchissant, dans un cadre de végétation luxuriante. Inutile de dire que c’est un endroit idéal pour le repos, par son calme et la pureté de l’air qu’on y respire, mais aussi pour la baignade. Batia est à une dizaine de kilomètres de la seconde entrée du parc de la Pendjari. La saison sèche malheureusement ne nous a pas permis de rencontrer cette nature à toute sa splendeur. Les seuls arbres qui résistent jusqu’à la fin et restent verte sont les Manguiers, les Tics et les Eucalyptus.  Par contre les Baobabs sont tout à fait nus. Les acacias et les Caritas conservent quelques feuilles mais c’est clair qu’ils souffrent de la chaleur. 

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